18H00 - 01H30
JOHNNY REVOLVER
Johnny Rêvolver, c’est un rêve fiévreux, une errance où la rage et la douceur s’entrelacent.
C’est aussi l’histoire de deux âmes inséparables depuis plus de dix ans. D’abord en trio sous le nom de Brok, jusqu’à une tournée en Ukraine en 2018. Puis vient l’éclatement, la parenthèse. Mais l’appel est trop fort.
Alors, ils se retrouvent et plongent tête baissée, dans une transe éléctrique : Johnny Rêvolver
Ils s’enferment alors dans les entrailles du Temps Machine et du label Bleu, sculptant leur musique comme un mirage sonore, où la tempête et l’accalmie s’entrelacent.
Des nappes brumeuses, des interludes flottantent aux déflagrations noise, leur son respire, tremble et hurle.
Pendant un an, ils tissent "Mange Rêve", un voyage initiatique où chaque note est un pas de plus vers l’inconnu.
Leur musique est un songe déchiré, un vertige électrique. Des mots forts, des textures granuleuses.
Ils avancent dans cette nuit, à deux, mais en bande, ouais !
LA CIGUË
Folle messe et bal des émotions, la Ciguë prend ses racines dans les chapelles abandonnées du Berry.
Inspiré.es par leur terre natale, Chloé (Grande) et Etienne (Toukan Toukan) revisitent les danses folkloriques. Entre chants atemporels et bourrées endiablées, l'harmonie des cordes s'ancre dans la lourdeur des peaux, les effets s'empilent et distordent l'accoustique des sons pour réveiller l'âme des mauvaises graines.
GEYSIR
Avant, il y eu Nestorisbianca, groupe initié au début des années 2000, avec lequel Marie-Céline Leguy et Lionel
Laquerrière sortirent trois albums. Puis vînt Geysir, dont la première création fut un ciné-concert sur le film Le
Voyage Fantastique de Richard Fleischer (1966). Iels y développaient un canevas musical homogène : celui d'une
électro contemplative, cinématographique, influencée principalement par la scène musicale allemande des
années soixante-dix.
S’y déployaient synthétiseurs analogiques et boîtes à rythmes séculaires dans de grands morceaux instrumentaux, comme autant d'odes rétro-futuristes et sensuelles.
Fondamentalement, ”Tanzwelle”, leur nouvel album, ne déroge pas à cette règle.
ALIEN TEARS
À la frontière du post punk et de la darkwave, le tourangeau Alien Tears convoque la rage, l'amertume et la tristesse au sein d'une étrange messe cathartique. Au milieu des claviers et entouré des rythmes lourds et rapides, s'entremêlent des sons synthétiques, des guitares chargées de chorus et une voix grave et lointaine, qui semble hurler dans le vide.